Machine à ne pas correspondre
Je trimbale ce poème avec moi depuis le début des années 90 sans vraiment parvenir à l’achever, qui a connu déjà deux publications, sans être parvenu à ce jour à sa forme définitive.
Venu de mon émotion, de mon indignation face aux discours technophiles sur le développement des infrastructures numériques.
Publié une première fois par Yankel Karro en juin 1991 dans Lettre poétique, un poézine des employés de la Bibliothèque Nationale, repris sous une autre forme dans Appel d’air 1 et longtemps retravaillé, jusqu’à la forme publiée ici… et jusqu’à ce que j’éprouve le besoin de le faire évoluer encore.
Italo Calvino (léger hommage à)
Ce poème, paru dans le numéro 58 de Traction-Brabant, est un écho aux Leçons américaines de cet auteur qui me parle singulièrement.
Une Architecture – Nuit aléatoire (hommage à Werner Lambersy)
,Ce poème est paru sur le site Poesibao en février 2023. Il reflète ma lecture de au chant des Archers de Shu, l’avant dernier livre de Werner Lambersy, le dernier publié de son vivant, à mon avis l’un des plus fort du grand poète belge d’expression française. Il rappelle une soirée à sa mémoire de novembre 2022, rue du Faubourg Saint Jacques à Paris, ainsi que mon errance dans ce quartier parisien, important pour moi.
Le géant de Cerne
Ce poème est paru dans le n°116 de la revue Décharge. . Il évoque le Géant de Cerne Abbas, (Dorset, sud de l’Angleterre) l’immense silhouette d’un homme nu, brandissant une massue, creusée dans une colline de craie.
Transes frontalières est un triptyque:
mon poème Frontières je vous digère… y fait écho à un premier poème d’ Alain Helissen, non reproduit ici, enfin un 3e poème est écrit à quatre mains. Chacun des complices a pris appui sur des fragments de son choix du poème de l’autre. Ce triptyque est paru en 2007 dans l’anthologie CEPS.
Transes frontalières évoque notamment le Westrich, une métonymie de la frontière, région tampon entre le Palatinat, l’Alsace et la Lorraine, illustrée par Erckmann – Chatrian, Edmond About, ou, plus près de nous, l’historienne et conteuse Lily Lichty. Alain y vivait alors, et c’est là que se déroule une part de mon histoire familiale. Mon poème Frontières, je vous digère, fait allusion à une curieuse incantation, transcrite des minutes d’un procès en sorcellerie par Lily Lichty, et globalement, lui rend hommage.
Le cycle Pontiffroy-Poésie comprend chaque année une séance collective de poètes amis et voisins, au cours de laquelle Alain et moi avons lu plusieurs fois de telles œuvres écrites à quatre mains.