Dans cette suite à Œil ventriloque, la nourriture devient métaphore de notre rapport au monde, fait de prédation – de jouissance de sa profusion et de sa diversité, illustrées dès la jaquette du livre par celle des noms de variétés de poires, puis par les menus spectaculaires du traditionnel service à la française.
Dans Tous les râteliers! on retrouvera Gérard Garouste, et sa profusion à lui, faite d’énigmes.
À la fin du livre, la réflexion sur cette « consommation du monde » part en orbite pour les prochains cinquante mille ans.
J’avais envoyé Œil Ventriloque au Chef Alain Passard, de l’Arpège, rue de Varenne, devant lequel je passais quotidiennement sur le chemin du travail. J’en lisais souvent le menu, ce fut ma première source d’inspiration. Alain Passard a eu la générosité de m’offrir un repas mémorable en son restaurant. Un «poème reportage » relate, dans Tous les râteliers, ce passage à l’acte savoureux.
Tous les râteliers ! est le versant extraverti, exotérique de Rumines.