Ce livre, paru en 2008 aux éditions Rhubarbe, commence à explorer les mots de la nourriture.
Quand on ne peut manger tout ce que l’on voudrait, comment compense-t’on ?
Le voyage va du regard à la parole, en passant par la mémoire, illustrée par décor de la jaquette du livre.
Le regard, c’est aussi voir sans toujours comprendre : deux peintres de l’énigme font ainsi irruption dans le texte, Paul Delvaux et Gérard Garouste.
Les poèmes rebondissent sur des recettes de cuisine, des histoires sur la nourriture.
Un « prompteur », qui court en bas des pages, commente, joue un peu le rôle du chœur.
Le rapport à la nourriture, du côté de l’introspection.
Œil ventriloque fait partie de l’ensemble de recueils Rumines avec Tous les râteliers !. Il en est le versant ésotérique.